Elle a été un organisme pionnier dans l’introduction du croisement en Inde grâce à l’insémination artificielle des vaches avec des taureaux Bos taurus (Holstein ou Jersey), qui contribuent maintenant à plus de 50% de la production laitière du pays.
Malgré ces programmes, il y a eu peu (ou pas) d’amélioration des races indigènes et des buffles. Le développement de la sélection génomique est cependant en train de changer complètement ce contexte.
Un partenariat entre GABI et la BAIF a débuté en 2003 et s’est développé à travers les projets Genosouth1 et 2 du métaprogramme SelGen.
Le LIA GIMIC doit permettre de changer d’échelle et repose sur un projet beaucoup plus ambitieux d’analyses de données uniques au monde, au service de la mise en place d’une sélection génomique efficace en zébus purs et croisés, voire en buffles. GIMIC implique sept scientifiques permanents de GABI appartenant aux équipes Génétique et Génomique Bovine et Population, Statistique et Génome ainsi que trois enseignants chercheurs d’AgroParisTech qui contribueront également à la formation du personnel de la BAIF.
Le projet allie recherches fondamentale et appliquée pour démontrer la faisabilité de la mise en place des programmes de sélection durables en bovins et buffles en conditions tropicales caractérisées par des systèmes d’élevage à faible intrants et des troupeaux de très petite taille.
Un article de synthèse a été publié dans Frontiers in Genetics en utilisant l’expérience de la BAIF comme étude de cas. Cet article, co-signé par des membres de GIMIC, est une bonne illustration de ce qui est envisagé pour le LIA.